1ER PROBLÈME : DÉTERMINER L’UNITÉ, L’ÉLÉMENT.
À vrai dire : impossible.
. . Rien ne peut être exactement, absolument, défini, délimité.
. . . . Un guéridon est-il une table ? Un embryon est-il une personne ?
. . En outre, tout, à tout instant, évolue.
. . Et, constamment, sont reprécisées les unités bases des mesures conventionnelles.
Cependant, pour maîtriser quelque peu la réalité,
. . nous pouvons nous contenter de nos imprécises définitions.

2ÈME PROBLÈME : DÉTERMINER LE NOMBRE DES CHOSES.
Rendre parfaitement compte
. . de la quantité, de l’effectif de quoi que ce soit,
. . de la grandeur ou, même, de l’ordre de grandeur,
. . . . de quelque caractéristique que ce soit.
Ici encore, et pour la même raison que précédemment :
. . impossible.
Mais, de toute façon, souvent, "nous n’en sommes même pas à une vache près".

CELA POSÉ, DONC TRANSFORMONS,
à savoir
. . augmentons, faisons croître, ...,
. . diminuons, faisons décroître, "rognons", "érodons", ... ,
. . multiplions,
. . divisons,
. . fragmentons (3 = 2 + 1 = 1 + 1 + 1, et cætera),
. . fractionnons.

RÉSULTATS -

LA CROISSANCE -
Nous croissons. Nous nous accroissons.
Nous "grandissons". Nous "montons" … en flèche.
Nous nous multiplions.
C’est
. . la croissance, l’accroissement,
. . la recrudescence, le crescendo,
. . la "hausse" … des prix, la "montée" du … chômage,
. . l’augmentation, la multiplication,
. . jusqu’à n’importe quoi ou jusqu’à un certain record,
. . jusqu’au maximum, au dernier point, jusqu’à "On ne peut plus."
Péjorativement : la "poussée" de fièvre.
Méliorativement : l’ "envolée" … belle.

LA DÉCROISSANCE -
Nous décroissons.
Nous nous diminuons, amoindrissons.
Nous nous démultiplions.
Nous, température, nous baissons.
Nous nous réduisons … à la plus simple expression.
C’est
. . la décroissance, la diminution, la démultiplication,
. . la décrue … des cours d’eau, le décrescendo [sic],
. . la baisse, le fléchissement … des "cours",
. . le tassement … des "valeurs",
. . éventuellement,
. . . . jusqu’au "On ne peut moins faire.", jusqu’au "moins qu’on puisse dire",
. . . . jusqu’au moindre, jusqu’au minimum.
Péjorativement -
. . Nous chutons, nous dégringolons.
. . Nous fondons comme beurre dans une poêle.
. . C’est la chute . . . libre, la dégringolade, l’effondrement.
Méliorativement -
. . C’est "le dégraissage … du mammouth".